L’Empereur Napoléon Ier est plus qu’un personnage fascinant, c’est un mélange de gloire, de défaites, de drames, de conquêtes, de progrès qui font partie de nous, deux siècles après sa disparition. En cette année du bicentenaire, nombre de livres, d’expositions, de colloques ou de conférences ressuscitent le personnage le plus mythique de l’Histoire de France, mais curieusement, peu évoquent Bordeaux et la Gironde.
C’est ainsi que l’Association historique du Cubzaguais (ARHAL) s’est lancée dans un grand travail de recherche pour proposer au public une exposition qui se tiendra les samedi 18 et dimanche 19 septembre au Château Robillard à Saint-André de Cubzac.
En effet, en prévision des commémorations des 200 ans et de l’année napoléonienne, les bénévoles de l’ARHAL ont préparé une exposition permettant de présenter une vision du personnage à la fois classique et moderne dans la présentation. De Corse à Sainte-Hélène, les principales thématiques ont été évoquées de façon vivante et rigoureuse. En plus de cette exposition, les chercheurs de l’ARHAL se sont penchés sur plusieurs thématiques liées à Napoléon.
Philippe Beauvillier a retrouvé les grognards originaires des 16 communes du Grand Cubzaguais, ainsi que les soldats médaillés de l’Ordre de Sainte-Hélène.
À l’aide de témoignages de l’époque, Christophe Meynard raconte les quatre passages de Napoléon en Haute-Gironde et ses traversées de la rivière de la Dordogne en présence d’une foule considérable.
Alain d’Anglade évoque la biographie du baron Nicolas-Antoine de Brezetz, premier président de la Cour impériale de Bordeaux, un juriste resté fidèle à Napoléon.
Pierre Boyries décrit avec esprit et style les tribulations du buste en marbre de Napoléon conservé à Bourg.
Philippe Charbonneau conclut l’ouvrage en narrant le légendaire arrêt de l’Impératrice Joséphine à Marsas, dans un vignoble rebaptisé depuis « La Pissotière de l’Impératrice »...
Au final, avec cet ouvrage et cette exposition proposés par l’ARHAL sur Napoléon en Gironde et en Cubzaguais, le public pourra constater que l’on soit « pour » ou « contre », que 200 ans après sa mort, Napoléon reste un mythe.
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